EXPOSITIONS
1934
Exposant au Salon des Tuileries.
1935
Galerie Aktuaryus, Strasbourg : 10 dessins, 6 sculptures.
1945
Exposition particulière Galerie Charpentier : 25 dessins, 3 sculptures, 10 dessins pour l’illustration de l’Après-midi d’un faune. Préface de Jean Grenier.
1949
Decimo Salon Oficial Anual de Arte Venezolano, Caracas : 3 dessins, 2 sculptures.
1953
Exposant au Salon de la Jeune Sculpture.
1954
Expose au Salon de la jeune Sculpture dont il sera membre du comité directeur de 1956 à 1964.
Exposition personnelle de sculptures et de terres cuites, Galerie Suzanne de Coninck.
1955
Seconde exposition chez Suzanne de Coninck.
Exposant au Salon de la Jeune Sculpture.
Participe au 10e Salon des Réalités Nouvelles, Musée de la Ville de Paris.
1956
Participe au Salon de la Jeune Sculpture.
1957
Salon de la Jeune Sculpture. Participe à Zurich à l’exposition « Art et Technique « (Suisse), à « Sculpture d’un temps autre » à Angers puis au Musée des Beaux-Arts de Tours. Expose avec sept sculpteurs, Galerie Breteau.
1958
Salon de la Jeune Sculpture. Exposition personnelle Galerie Breteau, Paris :
15 sculptures, 25 dessins.
Exécute un Christ pour le Pavillon du Vatican à l’Exposition Internationale de Bruxelles.
Participe à « 60 sculpteurs de l’École de Paris « au Musée Rodin, à « 74 sculpteurs « à la Galerie Claude Bernard et à « Sculpture d’un temps autre « au Musée des Beaux-Arts de Tours.
1959
Invité au Salon de Mai.
« Sculpture Française Contemporaine et de l’École de Paris » au Musée Rodin :
« La Chevauchée Nocturne ».
1960
Salon de Mai à Paris et à Zurich.
1961
Salon de la Jeune Sculpture. XVIIe
Salon de Mai au Musée d’Art moderne de la ville de Paris et au Stedelijk Museum d’Amsterdam, aux Pays-Bas (« Orphée » ).
1962
Salon de Mai à Paris et à Tokyo, Osaka et Yawata. (Bronze : « Interpénétration »).
Participe à « Sculpteurs d’aujourd’hui « à la Galerie Blumenthal (« Interpénétration « ) et
à « Mosaïques contemporaines « au Musée des Arts Décoratifs (2 mosaïques).
« Sculptures d’Aujourd’hui » , Galerie Lahumière, Paris – sculpture « Maternité ».
1963
Salon de Mai, Paris ( « Érotique » ).
5e Salon « Grands et Jeunes d’Aujourd’hui » 2 sculptures.
Exposition personnelle de 49 dessins et d’une mosaïque, à la Maison de la Culture du Havre, conférence de Louise de Vilmorin sur Zwobada.
Participe à l’exposition « Le Dessin « , Galerie Breteau.
1964
Les 3 tapisseries, « Equinoxe « , « I’Invitée « et « l’Aurore « , figurent à l’exposition itinérante de Tapisseries françaises à Dallas, Phonix, New York, Boston, Détroit, Hawaii.
1965
Salon de Mai : « Verticale « .Participe à une exposition de sculptures dans la Vieille Église de Touques.
1966
Salon de Mai : « Bête Fantastique « .Participe à la 3e exposition de Sculpture contemporaine au Musée Rodin : « Chevauchée Nocturne « .
1967
Salon de Mai à Paris et au Pavellon de Cuba, La Havana.Participe à « Sculpture a Generation of Innovation « , The Art Institute of Chicago : « Chevauchée Nocturne »…La tapisserie « L’Invitée « est présentée dans le Pavillon français de l’Exposition Internationale de Montréal au Canada.
1968
Hommages à Zwobada au Salon de Mai (texte de Gaston Diehl) et au Salon de la Jeune Sculpture (texte de Denys Chevalier).
Quatre de ses oeuvres sont présentées à « Dessins de sculpteurs français de Rodin à nos jours « à Pully, Suisse, et au Palais de la Méditerranée à Nice.
1969
La rétrospective Zwobada au Musée Rodin est inaugurée par André Malraux : 49 sculptures, 68 dessins, 2 tapisseries.
Textes de Cécile Goldscheider, conservateur du Musée Rodin, Louise de Vilmorin, Robert Couturier, René Letourneur, Etienne Martin, Jacques Delahaye, Gérald Van der Kemp, Félicien Marceau, Pierre Seghers, Bernard Zehrfuss, Jean Le Couteur.
1970
Maison de la Culture de Bourges – Tapisserie « L’Invitée « .
1971
Exposition des œuvres de Zwobada à l’Ambassade de France à Berne, en Suisse. 11 sculptures, 11 dessins,1 tapisserie.Exposition Internationale de Sculpture Contemporaine, Musée Rodin – tapisserie.
1972
Salon de Montrouge – 2 sculptures, 1 dessin.
1973
Hommage à Zwobada à la Ve Exposicion Nacional « El Metal en el Arte » à Valence,12 sculptures. Présentation de Vicente Aguilera Cerni.
1975
2 sculptures de Zwobada à la IVe exposition internationale du Petit bronze (Musée Rodin).« La Musique et la Danse « (Musée Rodin), exposition de la sculpture « La Danseuse » et du dessin au fusain « Le Concerto » .
1977
Les Lutteurs (bronze) figurent à l’exposition organisée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports à la Fondation Pierre de Coubertin à Saint-Rémy-les-Chevreuse.
1979
Participe au Salon d’Automne au Grand Palais à Paris.
1987
Exposition Zwobada, Espace d’Anglemont, Les Lilas.
12 sculptures, 24 dessins.
1992
Exposition personnelle, Atelier d’Art Public, Paris.
Sculptures et dessins.
Avant-propos d’Emmanuel Le Roy Ladurie.
1993
Participe à l’exposition « Sculptures visages « , trente artistes contemporains.Deux têtes en bronze, galerie Art Public, Paris.
1994
Exposition personnelle au Musée municipal de Saint-Cloud, dessins et bronzes.Participe à l’exposition : « Sculpture sur la sellette « Atelier Art public, Paris.
1995
Exposition personnelle au Centre Culturel Français de Prague, République Tchèque.
Exposition personnelle au Musée Bourdelle, Paris, inaugurée par Monsieur Édouard Balladur, préface du catalogue de Rhodia Dufet.
1996
Exposition (Banque Paribas), Luxembourg.
Exposition au siège des Nations-Unies à New-York, sculptures et dessins inaugurée par Messieurs Boutros Boutros-Ghali, Secrétaire Général des Nations Unies et Hervé de Charette, Ministre des Affaires Etrangères. Préface du catalogue de Michael Gibson.
Participe à l’exposition « Le cheval dans l’Art « , cheval en bronze, Fontainebleau.
1997
Exposition au centre culturel de l’Ambassade de France à Washington.
Exposition collective à Aulnay-sous-bois :
« Chevauchée Nocturne » et « Métamorphose » .
1998
Exposition personnelle au Palais Ruspoli, Rome.
Dessins et sculptures sous le haut patronage de Messieurs Hubert Védrine et Lamberto Dini, Ministres des Affaires Etrangères.
Préface du catalogue de Pierre Restany.
2001
Exposition collective au Festival de Sculpture Monumentale de Sainte Geneviève des Bois.
2003
Exposition « la Verticale et l’oeuvre de Jacques Zwobada », sculptures et dessins à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens, 20 octobre au 15 décembre 2003.
2004
Exposition : « Hommage à René Letourneur et Jacques Zwobada » à la Médiathèque de Fontenay aux Roses du 1° juin au 9 juillet 2004.
Exposition : « Jacques Zwobada, Oeuvre sculptée » Galerie Martel Greiner, 71 Boulevard Raspail, 75006 Paris.
2006
Foire des antiquaires de Belgique : « Tours et Taxis » du 18 au 29 janvier 2006. 4 sculptures exposées :
La chevauchée nocturne -1959
Les lutteurs – 1954
Métamorphose – 1955
Interpénétration – 1956
2007
Exposition : « Du Trait au Buste » – Hôtel de Ville d’Aulnay-sous-Bois
Œuvres exposées : Buste de Louise de Vilmorin – 1948
Georges Bernanos : portrait sur son lit de mort – 5 juillet 1948
André Gide : portrait sur son lit de mort – 24 Février 1959
Exposition : « Zwobada » du 30 juin au 28 octobre. Maison d’Elsa Triolet et Aragon, Moulin de Villeneuve – Saint-Arnoult-en-Yvelines.
2008
Exposition : « Jacques Zwobada (1900 – 1967), Dessins et sculptures »du 13 au 26 novembre 2008. Galerie MARTEL – GREINER, 71 boulevard Raspail, 75006 Paris.
UNE MESURE DANS LA DÉMESURE
Pierre Restany
Seul le recul du temps permettra à l’œuvre de Jacques Zwobada de prendre la juste place qu’elle occupe dans son siècle, et qui risque fort d’être exemplaire.
Zwobada est né à Neuilly en 1900 et il est mort à Paris en 1967. Plus de 30 ans se sont écoulés depuis sa disparition et une relecture de son oeuvre s’impose, au même titre d’ailleurs que le réexamen de celle de Germaine Richier (1904 -1959) qui lui fut contemporaine, quoique plus brève. Les deux sculpteurs ont en commun un parcours jalonné par un titanique combat intérieur entre la raison et l’instinct, un style de la main dans le modelé du dessin qui motive un attachement inconditionnel aux matériaux classiques de la sculpture (terre, plâtre, bronze), un pressentiment inexorablement mystique dans la libération gestuelle de la forme.
La modernité qu’assume Zwobada s’inscrit dans la continuité spirituelle de la vision prospective de Rodin : une dynamique pure de l’instinct sensuel qui débouche sur l’aléatoire absolu de l’au-delà des apparences. La modernité de Zwobada est abstraite, elle est le fruit d’un encadrement total, passionnel, mystique, physique et douloureux, d’un attrait irrésistible qui échappe aux impératifs catégoriques de la raison. Ce romantisme » informel » s’inscrit dans la logique évolutive de la sensibilité du XXe siècle dont elle illustre la face sentimentale. Mais elle n’est pas la seule. Notre siècle n’est pas seulement romantique, il est aussi et avant tout industriel : ce dualisme historique est sa caractéristique fondamentale. En 1913, avec son premier ready-made, Marcel Duchamp nous révèle cette autre face de l’art qui englobera la croissante complexité du rapport Art-Industrie. La nature moderne, industrielle, urbaine et médiatique, dont je me suis fait, avec ma théorie du nouveau réalisme, le plus ardent défenseur, a fini par occulter l’autre aspect de notre modernité, la nature romantique de l’abstraction lyrique. De ce filon romantique du modernisme, Zwobada aura incarné de manière exemplaire la vision progressive, dans la mesure tout autant que dans la démesure. Aujourd’hui, à l’orée du IIIe millénaire, les jeux sont faits sur les deux faces de l’Art du XXe siècle. Il est temps de procéder à la relecture de l’œuvre de Zwobada en la plaçant dans son vrai contexte, objectif et subjectif. C’est le propos de mon texte : que cette décision soit le fait d’un des protagonistes de la scène artistique dont la réflexion théorique et l’engagement dans l’action critique ont été déterminants dans l’occultation du lyrisme abstrait au sein du paysage de la modernité de ce demi-siècle peut paraître paradoxal. En apparence seulement. Nul n’était mieux placé que moi pour aborder le problème à partir de l’autre face de l’Art, c’est-à-dire de la rive opposée certes, mais d’une rive de la sensibilité non dépourvue de références, de contacts et d’influences osmotiques avec » son autre « . s et ses bronzes soudés, et comme le prédateur de l’objet industriel dans ses compressions.